
Afrique centrale : la BEAC face au dilemme du fonds de réhabilitation
Dans un monde où les finances vacillent plus qu'un jongleur sous acide, la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC) s'apprête à faire un pas en avant sur son fonds de réhabilitation. Mais attention, pas d'accord en vue et, cerise sur le gâteau, la pression des États-Unis dans le coin. Récapitulons cette danse délicate où les acteurs s'essaient à garder l'équilibre. Qui a dit que les finances publiques seraient simples ?
La BEAC et son fonds de réhabilitation : une promesse en mieux
À première vue, l'idée de la BEAC de créer un fonds de réhabilitation pour soutenir les économies fragiles dans la sous-région apparaît comme une sage initiative. En théorie, c’est un véritable coup de pouce pour les pays en difficulté. Mais dans les coulisses, les protagonistes n'arrivent pas à se mettre d'accord sur les modalités. On pourrait dire que, comme un bon mariage, la BEAC cherche à rassembler les différents membres de la CEMAC autour d'une même table... sans succès jusqu'à présent.
Pression américaine : un spectre dans la chambre
Alors que la BEAC cherche à avancer, le gouvernement américain ne lésine pas sur les avertissements. En effet, Washington a clairement manifesté son mécontentement face à l'absence d'accord au sein de la BEAC. Ce n’est pas tous les jours que l’on voit un superpuissant se mêler des affaires monétaires africaines, mais ici, il semble vouloir ouvrir le débat. La situation nécessite sans doute de peser soigneusement ses mots, mais comment ne pas sourire lorsque l'on pense à l'idée que les États-Unis se préoccupent des économies africaines comme une grand-mère qui cherche à corriger le comportement de son petit-fils turbulent ?
Le chemin sinueux vers un accord
Malgré la pression, il semble que la BEAC ne veut pas audacieusement se précipiter vers un accord. Cela pose question : est-ce une bravade sur le plan financier ou une liste d'attente pour un spectacle déjà bien rodé ? La patience pourrait-elle devenir la vertu des banques centrales de la région ? Certains observateurs se demandent si cette inertie n’est pas tout simplement une stratégie à long terme, permettant à la banque centrale d’évaluer toutes les perspectives avant de décrocher un véritable accord sur la table.
Ainsi donc, alors que d’autres organes financiers font les yeux doux aux investisseurs, la BEAC, elle, mise sur la lenteur et la prudence. Peut-être qu’une bonne dose de patience combinée à quelques rituels de danse autour desquels s'exécutent les négociations arrivera à faire bouger les lignes. En attendant, la pression américaine reste omniprésente, laissant augurer que, coûte que coûte, il faudra bien arriver à une entente du côté de la BEAC.
Laisser un commentaire
Ce site est protégé par hCaptcha, et la Politique de confidentialité et les Conditions de service de hCaptcha s’appliquent.