Sénégal : héritage présidentiel et critiques acerbes de Macky Sall

Le Sénégal est en émoi. Ancien président, Macky Sall, s'est lancé dans une diatribe sans pareil accusant ses successeurs de paresse, d'inaction et, cerise sur le gâteau, de manipulations politiques. En effet, le chef d'État, qui a occupé le fauteuil présidentiel pendant deux mandats, semble avoir du mal à digérer son éviction de la scène politique, tout en s'érigeant en gardien du temple de la démocratie sénégalaise. Une position pour le moins ambivalente pour quelqu'un qui avait, à son tour, pris les rênes du pays avec des promesses de changement.

Manipulation politique : le grand mot

Macky Sall ne semble pas être en manque d'aplomb lorsqu'il évoque le terme "manipulation". Celui qui avait promis de réformer le système, de lutter contre la corruption, et de faire du Sénégal un modèle de démocratie en Afrique, se transforme désormais en critique acerbe des actions de son successeur, le président actuel, lors de ses récents discours. Mais n'est-ce pas là un peu hypocrite ? En tant qu'ancien président, son rôle aurait pu être d'inspirer l'action, de guider, voire de conseiller plutôt que de jouer le rôle de l'accusateur.

Souvenirs d'un passé florissant ?

Étrangement, les paroles de Macky Sall résonnent comme un écho d’un passé que lui-même a contribué à façonner. Pendant son mandat, il avait promis la prospérité, mais quel a été le résultat concret ? Entre les promesses de développement inachevées et les problèmes sociaux persistants, il convient de rappeler que tourner la tête vers les erreurs des autres est un exercice risqué, surtout quand on porte ses propres lunettes teintées. Le contraste entre l'action promise et l'inaction constatée tient du fil rouge de son héritage présidentiel.

Perspectives d'avenir : plutôt que de blâmé

Donc, que faire face à cette avalanche de critiques ? Plutôt que de jouer à "je te accuse", pourquoi ne pas promouvoir le dialogue entre les anciennes et les nouvelles générations de dirigeants ? Si Macky Sall souhaite vraiment être un acteur du changement, il pourrait commencer par offrir des solutions, ou tout au moins un मंच pour partager sa vision d'un Sénégal meilleur, au lieu de regarder derrière lui et de pointer du doigt.

Pour le bien du Sénégal, les anciens présidents devraient savoir que la politique est un héritage d'action et non un champ de décombres où l'on passe son temps à débattre des erreurs du passé. Les Sénégalais méritent mieux que des discours empreints de rancœur ; ils aspirent à des actions concrètes et à un avenir prometteur. Alors, à quand une vraie politique d'unité et de progrès ?