Niger : rentrée scolaire sous l’eau – littéralement !

Ah, le Niger, ce pays où l'on repousse non seulement les limites mais aussi la rentrée scolaire... à cause de pluies ! Initialement prévue pour début octobre, celle-ci est décalée au 28 octobre. Mais ce ne sont pas de simples averses qui perturbent l’emploi du temps : inondations, écoles dévastées, et un gouvernement qui joue les équilibristes sur une bouée de sauvetage.

La nature reprend l'ascendant sur l'éducation

Les enfants n’iront pas à l’école ce mois-ci. Non, non, ils n’ont pas séché les cours, c’est la météo qui s’en est chargée. Depuis début octobre, les précipitations transforment les routes en rivières et les classes en piscines géantes. Le ministère de l'Éducation annonce que 18 régions sont touchées, avec des écoles qui servent désormais... de centres d'hébergement pour les déplacés ! Difficile d'enseigner la géographie dans un pays où la carte change à chaque pluie.

En effet, en cette rentrée "débordante", on constate qu'en plus des 7 600 salles de classe totalement submergées (par les eaux et les événements), la gestion des infrastructures scolaires par le gouvernement est aussi fluide qu’une mare de boue après un orage. Vous vous imaginez, des familles entières coincées dans les écoles et les élèves qui doivent espérer un miracle pour retrouver leurs bureaux !

Dégâts irrécupérables et manque de solutions
Mais ne vous inquiétez pas, chers parents, l’État est en train de "gérer la situation". Enfin... disons qu'il essuie les gouttes tant bien que mal. Les dégâts sont estimés à des dizaines de millions de francs CFA, et bien sûr, le budget pour remettre en état tout ça est aussi solide qu'un château de sable à marée haute. C’est à croire que la pluie est devenue un prétexte commode pour masquer un mal plus profond : une infrastructure scolaire à bout de souffle, avec ou sans déluge.

Les enfants reprendront peut-être les cours le 28 octobre… si les infrastructures le permettent. Sinon, on attendra la prochaine vague.