Un cas de Mpox détecté dans une prison ougandaise : une nouvelle alerte sanitaire
Un détenu de la prison de Nakasongola, en Ouganda, a été testé positif au virus de la mpox (anciennement appelé variole du singe), déclenchant une nouvelle alerte sanitaire dans le pays. Ce détenu, emprisonné pour meurtre, a été immédiatement isolé et reçoit des soins adaptés. Les autorités suspectent qu’il ait contracté le virus avant son arrivée en prison, mais des enquêtes sont en cours pour confirmer l'origine de l'infection.
La propagation de la mpox en Ouganda
Depuis le début de l'année 2024, l'Ouganda a connu une augmentation notable des cas de mpox, avec 41 cas confirmés jusqu'à présent. Ce virus, qui touche principalement l'Afrique centrale, a vu son nombre de cas augmenter dans plusieurs pays de la région, poussant l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à émettre des recommandations strictes pour contenir l'épidémie. La montée des cas en Ouganda est particulièrement préoccupante compte tenu de l'état du système de santé dans certaines régions rurales du pays.
Le ministère de la Santé ougandais a déjà mis en place des protocoles d'isolement et de traitement, semblables à ceux utilisés pendant la pandémie de COVID-19, afin de limiter la propagation du virus. Selon les autorités sanitaires, le détenu de Nakasongola est actuellement sous surveillance médicale, et aucune nouvelle contamination parmi les autres prisonniers n’a encore été signalée.
Le contexte de la mpox en Afrique
La mpox, qui se propage principalement par contact physique étroit, présente des symptômes similaires à ceux de la variole, bien qu’elle soit généralement moins mortelle. L'épidémie actuelle a pris de l'ampleur dans plusieurs pays africains, en particulier en République démocratique du Congo, pays voisin de l'Ouganda. Cette recrudescence de la maladie s’accompagne de craintes quant à la capacité des systèmes de santé de la région à contenir de nouvelles vagues de contamination.
En Ouganda, les autorités tentent de renforcer la sensibilisation du public à travers des campagnes de santé publique, en particulier dans les prisons et autres établissements fermés où le risque de contagion est élevé.
Laisser un commentaire
Ce site est protégé par hCaptcha, et la Politique de confidentialité et les Conditions de service de hCaptcha s’appliquent.