Guadeloupe : Sylvie Gustave-dit-Duflo, l'ombre ambitieuse se place derrière Guy Losbar pour viser la présidence régionale
La scène politique guadeloupéenne est en ébullition, et au cœur de cette effervescence se trouve Sylvie Gustave-dit-Duflo, actuelle vice-présidente de la Région, chargée de l'environnement, de l'eau et du cadre de vie
Une ambition masquée derrière Losbar
Les récentes dissensions entre le président de Région, Ary Chalus, et le président du Département, Guy Losbar, ont ouvert une brèche que Gustave-dit-Duflo semble déterminée à exploiter. Profitant de la création d'un groupe politique indépendant par le GUSR de Losbar au sein de la collectivité régionale , elle se positionne subtilement dans son sillage, tout en nourrissant des ambitions personnelles pour la présidence régionale.
Controverses autour déchets et du SYVADE
Cependant, son parcours n'est pas exempt de zones d'ombre. En tant que responsable de la politique environnementale, Gustave-dit-Duflo a été au centre de débats tendus concernant la gestion des déchets en Guadeloupe. Certains acteurs locaux l'accusent également d’entraver des initiatives pourtant votées à l'unanimité, comme le plan "Zéro déchets en 2035", pour des raisons obscures, alimentant les soupçons de conflits d'intérêts.
Une stratégie politique calculée
Malgré ces controverses, Gustave-dit-Duflo poursuit sa stratégie avec détermination. Son soutien de façade à Losbar pourrait être perçu comme une alliance tactique, visant à affaiblir Chalus tout en se positionnant comme une alternative crédible à la tête de la Région. Sa réélection récente à la présidence de l'Agence Régionale de la Biodiversité des Îles de Guadeloupe renforce son image de défenseure de l'environnement, malgré les critiques sur sa gestion des dossiers sensibles.
Un avenir politique incertain
Alors que l’application potentielle de l’inéligibilité d'Ary Chalus pourrait redistribuer les cartes du pouvoir régional, Sylvie Gustave-dit-Duflo se prépare en coulisses, prête à saisir l'opportunité de devenir "calife à la place du calife". Reste à voir si ses manœuvres politiques et sa gestion des affaires publiques convaincront les électeurs et les acteurs politiques de la Guadeloupe.
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