Artikle: Meta face à la justice : l’affaire Lotfi Bel Hadj réécrit les règles du numérique mondial

Meta face à la justice : l’affaire Lotfi Bel Hadj réécrit les règles du numérique mondial
Une première historique sur trois continents
Pour la première fois dans l’histoire du numérique africain, un entrepreneur, Lotfi Bel Hadj, fondateur de l’agence UReputation, engage Meta (ex‑Facebook) devant des tribunaux aux États-Unis, en Tunisie et en France.
Juin 2020 : la défaillance numérique qui provoque la révolte
En juin 2020, Meta a supprimé, sans préavis, plus de 900 actifs digitaux (pages, groupes, comptes Instagram) de UReputation, reposant sur un rapport du think tank Atlantic Council intitulé "Operation Carthage", évoquant un « comportement inauthentique coordonné ».
Une riposte judiciaire inédite
États‑Unis (Géorgie) : plainte visant à obtenir les documents internes de Meta liés à cette décision,
Tunisie : réussite symbolique à faire comparaître Meta devant un tribunal africain, acte sans précédent,
France : dépôt d’une plainte auprès de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés), au titre du RGPD, afin de sanctionner les violations au droit des données personnelles.
Une mise en évidence du « deux poids, deux mesures »
Lotfi Bel Hadj souligne que, contrairement aux sanctions infligées à des personnalités occidentales (comme Donald Trump), la suppression des comptes africains se fait sans justification, recours ni indemnisation.
Vers une souveraineté numérique africaine ?
Ce combat s’inscrit dans un contexte plus large : l’Union africaine élabore un cadre commun pour la protection des données et la régulation numérique. L’action judiciaire de Bel Hadj pourrait inspirer un mouvement continental en faveur d’une justice numérique équitable.
Botika commentaire
Ce site est protégé par hCaptcha, et la Politique de confidentialité et les Conditions de service de hCaptcha s’appliquent.