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Artikle: Un souffle qatarien sur l’Afrique : investissements en marche

Un souffle qatarien sur l’Afrique : investissements en marche
AlMansour

Un souffle qatarien sur l’Afrique : investissements en marche

Le Qatar mobilise ses forces. Cheikh Al Mansour Bin Jabor Bin Jassim Al Thani, un puissant cousin de l’émir Tamim Ben Hamad Al Thani, à la tête d’un conglomérat prospère s’envole ce mercredi pour une tournée africaine stratégique. À partir du 13 août et jusqu’au 29 du même mois, il sera présent dans dix pays d’Afrique centrale et australe, promettant des annonces tonitruantes d’investissements.

Les sources soulignent avec insistance que Cheikh Al Mansour « ne viendra pas les mains vides », une formule qui sent la promesse d’infrastructure, d’aéroports, de ports, d’énergies ou de secteurs diversifiés. Son groupe, Al‑Mansour Holding, est un pilier de l’économie qatarienne, couvrant onze secteurs d’activité et comptant une centaine de holdings.

Faire mouche avec du concret

Cette tournée ne se contente pas de gestes symboliques. En 2021, par exemple, Doha a déjà signé avec la RDC des accords pour moderniser les aéroports de Kinshasa (N’Djili, Ndolo) et Lubumbashi (Luano), ainsi que pour renforcer les infrastructures portuaires à Matadi, Kinshasa et Boma. Le Qatar a également noué un partenariat majeur avec le Rwanda autour de RwandAir et de l'aéroport de Bugesera, à hauteur de deux milliards de dollars.

On perçoit un dessein évident : convertir le Qatar, jusque-là pointé du doigt pour ses manœuvres sportives (PSG, circuits, etc.), en partenaire économique crédible du continent africain.

Stratégie à double détente : diplomatie, business et influence

Ce qui se joue n’est pas seulement économique. La présence de Cheikh Al Mansour en Afrique, c’est une marque d’influence assumée, un prolongement du Qatar comme acteur stratégique. Déjà, au Qatar Economic Forum (mai 2025), son groupe a signé un mémorandum d’entente pour des projets « green » durables, soutenus par une alliance multilatérale incluant des mastodontes chinois et américains, avec un investissement initial de 10 milliards de riyals qatariens.

La tournée africaine s’inscrit dans cette dynamique d’expansion vers un réseau global alliant secteur privé, diplomatie et soft power.

L’Afrique à l’épreuve du Qatar : opportunités et vigilance

L’arrivée d’une manne qatarienne donnera souffle à bien des économies africaines : infrastructures aériennes, logistique, transport, transferts de compétences. Mais ce n’est pas du philanthropie. C’est une diplomatie économique taillée pour gagner, pour s’inscrire durablement dans les équations stratégiques du continent.

Certaines voix appellent à rester prudentes : la rapidité et l’ampleur de ces annonces doivent venir avec transparence et respect des intérêts locaux.

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