Myriam Giancarli, la passion de soigner à l’échelle du continent

Discrète mais résolument influente, Myriam Giancarli incarne une nouvelle génération de leaders industriels africains : connectée, rigoureuse, engagée. Elle est la tête de Pharma 5 Laboratoires, un des fleurons du médicament générique en Afrique. Elle y mène une vision claire : rendre la santé accessible à tous. Sans jamais sacrifier l’exigence de qualité.

Un parcours académique et professionnel entre deux mondes

Myriam est née au Maroc, en 1973. Sa mère est d'origine autrichienne et son père marocain.
Née Lahlou-Filali, mariée Giancarli, elle est le fruit d’une double culture qui façonne sa manière d’entreprendre. Elle commence sa formation au Lycée Français de Casablanca, où elle obtiendra son bac avec mention en 1991. Elle s'envole ensuite pour Paris, où elle mènera un parcours académique remarquable. D'abord à Sciences Po, puis à l’Université Paris-Dauphine. Elle s'y spécialise dans les domaines de l’économie, des finances et de la gestion.

Avant de revenir au pays, elle passe dix ans dans le marketing international du groupe LVMH à Paris, au cœur de l’industrie du luxe. Une décennie formatrice qu’elle referme en 2012 pour embrasser l’entreprise familiale : Pharma 5. Fondée en 1985 par son père, le Dr Abdallah Lahlou-Filali, l’entreprise s’est imposée comme un acteur stratégique de la santé sur le continent africain.

Une vision industrielle pour la souveraineté pharmaceutique africaine

En accédant à la direction générale, Myriam Giancarli amorce un virage ambitieux : internationalisation des activités, montée en gamme industrielle, innovations logistiques et positionnement volontariste sur les marchés africains et du Sud global. Son mot d’ordre reste inchangé : proposer au plus grand nombre des médicaments de qualité, aux meilleurs standards mondiaux.

Femme d’entreprise et mère de deux enfants, elle incarne aussi un leadership féminin assumé, ancré dans le concret, et tourné vers l’impact social. Infatigable promotrice du "Made in Morocco", elle milite pour une souveraineté pharmaceutique régionale, convaincue que la relocalisation industrielle est un levier d’émancipation pour l’Afrique.