Centrafrique – Tchad : Une cérémonie historique de paix prévue à Bangui entre Touadéra et deux chefs rebelles

La République centrafricaine s’apprête à franchir une étape majeure dans son processus de réconciliation nationale. Le président Faustin-Archange Touadéra organise une cérémonie solennelle dans la capitale, Bangui, pour officialiser la paix avec deux figures majeures de la rébellion : Ali Darass et le "général" Sembé Bobo.

Une initiative présidentielle pour tourner la page du conflit

Prévue le 10 juillet, cette cérémonie marquera la dissolution officielle des mouvements politico-militaires dirigés par les deux chefs rebelles. En acceptant de désarmer et de démanteler leurs structures armées, Ali Darass et Sembé Bobo posent un acte symbolique fort, salué tant à Bangui qu’au niveau régional, notamment au Tchad, pays voisin également impacté par les conflits transfrontaliers.

Un tournant décisif pour la paix en Centrafrique

Cette initiative de paix survient après plusieurs mois de discussions secrètes menées sous l’égide du gouvernement centrafricain, avec l’appui de médiateurs africains et internationaux. Le président Touadéra entend ainsi envoyer un message clair : la paix est possible, même avec les factions armées les plus radicalisées du pays.

Une stabilisation aux enjeux régionaux

La situation sécuritaire en Centrafrique, en proie à des conflits internes depuis plus d'une décennie, a toujours eu des répercussions au-delà de ses frontières, notamment au Tchad. En actant la paix avec ces deux leaders, Bangui pourrait amorcer une nouvelle phase de stabilité régionale, espérée depuis longtemps par les populations civiles.

Un espoir fragile mais déterminant

Si la cérémonie du 10 juillet représente un signal fort, des défis persistent : intégration des ex-combattants, justice pour les victimes, développement des zones anciennement contrôlées par les rebelles. Mais pour la première fois depuis des années, un espoir concret de paix semble se dessiner.